• En 1999, le Groupe d’accès à la Montmorency (GAM) acquiert, grâce aux mises de fonds d'une douzaine de personnes, un premier terrain situé au confluent des rivières Montmorency et De l’Île, à Sainte-Brigitte-de-Laval. De nombreuses heures de bénévolat minimisent les dépenses et facilitent l'aménagement ainsi que la mise en service de ce site pour les canoteurs, les kayakistes et le public en général.
  • En 2005, un deuxième terrain est acheté à la pointe aval de l’île Enchanteresse, soit quelque dix kilomètres en aval du premier site de mise à l’eau. Cette fois-ci, le GAM lance sa première campagne publique de collecte de fonds. Des fondations liées au domaine communautaire, au sport et à l'environnement se joignent au monde de l'eau vive et donnent généreusement. Sans aucune aide gouvernementale, le GAM réussit l’exploit de s'acquitter de sa dette en l’espace de seize mois, démontrant un réel appui de la communauté et de ses organismes. Une première section canotable de niveau intermédiaire devient alors accessible, en plus de procurer au grand public un endroit propice à la pêche, la baignade et la détente.
  • En 2008, le GAM conclut une entente avec le Séminaire de Québec pour permettre aux amateurs d'eau vive de stationner et de mettre à l’eau sur les propriétés de cette dernière. Malheureusement, cette entente a été révoquée par le Séminaire de Québec en 2016 suite au décès d'un pêcheur qui avait emprunté la clé donnant accès à la mise à l'eau sans respecter les conditions imposées par le Séminaire.
  • Fort de son expérience et sensibilisé à la problématique de l’accès aux cours d’eau, le GAM décide en 2009 d’ouvrir sa mission à l’ensemble du territoire du Québec dans une volonté de conserver, de protéger et de mettre en valeur le patrimoine naturel en bordure des plans d’eau du Québec dans un contexte de développement durable.  En effet, des modifications à ses lettres patentes permettent au GAM d'intervenir sur d'autres plans d'eau, notamment par un soutien financier aux organismes de bienfaisance qui lui sont apparentés.
  • En 2009 également, la municipalité de Sainte-Brigitte-de-Laval octroie au GAM une subvention à la hauteur des taxes municipales, car le GAM ne peut être exempté directement de cette charge, en vertu de la loi sur fiscalité municipale. M. Gilbert Thomassin, le nouveau maire élu à la fin de 2009, reconnaît publiquement la valeur du travail accompli par le GAM et, du même coup, reconduit cette aide, mais, cette fois-ci, au montant de 2000 $.