Le Groupe d’accès à la Montmorency (GAM) est une société à but non lucratif qui désire favoriser l’accessibilité au bassin de la rivière Montmorency, par la création d’un réseau d’accès publics destinés à l’ensemble de la population.  En 2009, le GAM a décidé d’étendre sa mission aux autres plans d’eau navigables du Québec.

L’action du GAM s’inscrit à l’intérieur du mouvement québécois de sauvegarde et de mise en valeur des rivières du Québec et des milieux naturels, de par ses actions et son association à la Fédération québécoise du canot et du kayak (FQCK) et au Réseau des milieux naturels protégés (RMN)

Bref historique

À la fin des années quatre-vingt-dix, France Drouin, une canoteuse d’expérience, fait le constat d’une diminution rapide des accès aux rivières de la région et, plus particulièrement, au bassin de la Montmorency où les accès publics avaient disparu. Devant cette situation, elle fonde le Groupe d’accès à la Montmorency (GAM) avec l’aide d’une douzaine d’amateurs de plein air de la région de Québec. En 1999, en l’espace d’une semaine, avec des contributions personnelles, le GAM constitue un fonds d’acquisition de l’ordre de 15 000 $ pour créer le premier accès public à la rivière Montmorency. Sans aucune aide gouvernementale, la prise en main de cette problématique particulière de la privatisation des rives, par les amateurs de plein air, était née.

Depuis, le GAM a grandi et son travail a pris de l’ampleur. Après avoir identifié un réseau vert et bleu constitué d’une série de mises à l’eau sur les rivières Montmorency et De l’Île, affluent de la première, il a étendu son action à deux autres sites et a diversifié ses sources de financement. Pour réaliser ses projets, le GAM a dû sensibiliser la communauté à la problématique de privatisation rapide des rives des rivières du Québec. Le monde du plein air a bien reçu le message et a soutenu le GAM depuis ses débuts. Des fondations du domaine du sport et de l'environnement ont emboîté le pas et, plus récemment, certains corps publics l’ont, à leur tour, appuyé concrètement.

Jusqu’à maintenant, les fonds amassés ont permis l’acquisition de sites, mais ont aussi servi à leur aménagement ainsi qu’à leur entretien incluant: les taxes, les assurances et autres frais.  Comme le monde de l’eau vive a déjà beaucoup contribué, la stratégie de levée de fonds doit être de plus en plus diversifiée et imaginative afin d’assurer un apport constant de revenus. Mais, avec le temps et de par ses actions, le GAM a  étendu sa notoriété bien au-delà du monde de l'eau vive.

Élargissement de la mission du GAM

Depuis avril 2009, le GAM a adopté de nouveaux objectifs afin d'élargir sa mission. En effet, avec les années, la mission du GAM, qui au départ était de donner accès aux rivières Montmorency et De l'Île, a évolué vers une volonté de conservation, de protection et de mise en valeur du patrimoine naturel, et ce, en bordure des cours d'eau du Québec. Cela lui permet notamment d’intervenir sur d’autres plans d’eau et de faciliter ainsi le démarrage d’autres initiatives semblables à la sienne.